AMAQ-SUP : les prouesses et les attentes

Créée le 27 juin 2018, l’Agence malienne d’assurance qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Amaq-Sup) est un établissement public à caractère scientifique et technologique. Elle a pour mission principale de contribuer à assurer la qualité du système d’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de ses institutions et de ses filières de formation. L’Agence produit aussi chaque année un rapport d’activités remis au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui est mis à la disposition des Institutions d’enseignement supérieur (IES) et du public par des canaux de communication appropriés.

L’établissement comme toutes les autres structures a connu des difficultés, mais a pu engranger des résultats probants et maintenir son élan de développement institutionnel et opérationnel. Ces prouesses ont été reconnues et encouragées par le président du conseil d’Administration (PCA) de l’Amaq-Sup, Mamadou Keïta, qui présidait, hier dans les installations de l’Agence sur la colline de Badalabougou, la 5è session ordinaire de son conseil d’administration.

Les 16 administrateurs présents ont examiné et adopté les documents soumis à leur approbation. Il s’agit du procès-verbal, du compte-rendu, de l’état de la mise en œuvre des recommandations de la précédente session et du projet de budget de l’exercice 2023. Ils ont aussi donné leurs avis sur le projet de délibération sur le montant de l’indemnité de session à accorder aux membres du conseil scientifique et celui sur le système de rémunération des experts évaluateurs et des personnels engagés dans les activités relatives aux évaluations conduites par l’Amaq-Sup.

Pour l’exercice 2023, le budget prévisionnel de l’Agence est équilibré en recettes et en dépenses à un peu plus de 464 millions de Fcfa, contre 454 millions de Fcfa l’année dernière, soit une augmentation de 2,26%. Cette hausse, a précisé le directeur exécutif de l’Amaq-Sup, Dr Abdel Kader Keïta s’explique par la levée de l’embargo de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui avait bloqué l’ouverture des crédits de fonctionnement alloués à l’Amaq-Sup.

Les crédits n’étaient pas ouverts également au 2è semestre. Et de souligner que son établissement doit commettre des experts externes pour évaluer les programmes de formation, les institutions et les programmes de recherche. Dr Abdel Kader Keïta a aussi tenu à préciser que le budget de l’Agence est insuffisant pour faire face à ses besoins d’évaluation. Le président du conseil d’administration a déclaré que le budget de l’Amaq-Sup vise à renforcer le développement institutionnel et l’ancrage opérationnel de l’Agence en matière de conduite des évaluations pour lesquelles, l’Amaq-Sup a pris beaucoup de retard.

Cette enveloppe budgétaire sera adoptée, conformément aux directives du ministère de l’Economie et des Finances en lien avec les principes du budget-programme, a assuré Mamadou Keïta. Le PCA a attiré l’attention sur la nécessité d’accompagner l’Amaq-Sup dans la mise en place des mécanismes transparents et pérennes de génération de ressources propres pour soutenir sa stratégie institutionnelle dans un contexte d’austérité budgétaire.

Il a exhorté le personnel à maintenir le cap de progression afin d’atteindre les objectifs d’efficacité et d’efficience dans une gestion rigoureuse, transparente et équitable des ressources de l’établissement. Mamadou Keïta a invité les administrateurs à soutenir l’Agence pour relever les défis, avant de saluer le courage et l’abnégation du directeur exécutif et son équipe.

Il faut ajouter que l’Agence a exécuté son budget de 2022 à hauteur de plus de 182 millions de Fcfa.

Sidi Y. Wagué, L’ESSOR, vendredi 24 février 2023, N°19842

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