Le processus d’évaluation des écoles de santé cibles du projet C2C/TAKEDA lancé 

L’Agence Malienne d’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (AMAQ-SUP) a organisé, le mercredi 03 avril 2024 dans ses locaux, l’atelier de lancement du processus d’évaluation des quatre (4) écoles cibles du projet C2C/TAKEDA piloté par IntraHealth en vue de l’habilitation de certains programmes de formation et l’accréditation institutionnelle.

Le partenariat entre l’AMAQ-SUP et IntraHealth est mutuellement bénéfique comme l’atteste cette rencontre prévue dans le tableau des activités entre les deux structures. Cet atelier de lancement a visé les premiers responsables des quatre écoles appuyées par IntraHealth dans le cadre du projet de « renforcement de la formation initiale des sages-femmes et infirmiers pour une amélioration des soins de santé maternelle et infantile en Afrique de l’Ouest », particulièrement au Mali, au Niger et au Sénégal sous le vocable Classroom to Care (C2C) financé par la firme japonaise Takeda Pharmaceutical. Il s’agit de l’École de santé Espoir de Koutiala (ESK), du Centre Vicenta Maria de Ségou, de l’École des Infirmiers de Gao (EIG) et de l’École de Formation des Infirmiers et Auxiliaires de Santé N’Gouinso (EFIAS). La rencontre a permis, non seulement de faire une présentation du processus d’évaluation des programmes de formation et de l’évaluation institutionnelle conduite par l’AMAQ-SUP, mais aussi de partager les référentiels et autres documents et orientations méthodologiques de l’évaluation.

Saluant les efforts d’IntraHealth au Mali, Dr Abel Kader KEÏTA, Directeur Exécutif de l’AMAQ-SUP, a magnifié le partenariat fécond entrant dans le cadre de l’accompagnement des institutions d’enseignement supérieur au Mali et à l’international. Selon lui, l’AMAQ-SUP sert de trait d’union avec les autres agences de la Sous-région dans les pays d’intervention du projet C2C (Mali, Sénégal, Niger). Il a également remercié l’Association des Écoles de Santé du Privé (AESP) pour sa collaboration avant d’ajouter que l’AMAQ-SUP œuvre à la fois pour le public et le privé. Quant à la représentante d’IntraHealth, Jeanne TESSOUGUÉ, Directrice du projet C2C, elle a apprécié à leur juste valeur les bonnes pratiques mises en échelle par l’AMAQ-SUP au niveau national. « L’AMAQ-SUP est une ouverture pour nous pour le réseau international », a-t-elle affirmé.

À son tour, Dr Sidi Yaya BA, président de l’Association des Écoles de Santé du Privé (AESP), a tenu à féliciter l’AMAQ-SUP pour son travail visant à améliorer les performances du système de l’enseignement supérieur et de la recherche par le biais de la formation. Le président de l’AESP s’est engagé à désormais inscrire l’action quotidienne de son association dans l’assurance qualité. Il a apprécié l’appui de l’AMAQ-SUP à l’endroit des écoles de santé qui doivent s’inscrire dans le processus d’évaluation. Cependant, il n’a pas exclu l’idée d’avoir très prochainement une convention avec l’AMAQ-SUP afin de poursuivre la dynamique de soutien et d’accompagnement au profit des écoles privées de santé.

L’atelier a soulevé plusieurs discussions liées notamment à la compréhension de la notion de champ d’évaluation, et a été l’occasion de partager des informations sur le processus de l’autoévaluation, les éventuels conflits d’intérêt susceptibles d’intervenir pendant le processus ainsi que le planning pour les évaluations des programmes et l’évaluation institutionnelle.

Il a été également question d’échanger sur l’élaboration des maquettes par les responsables pédagogiques, les limites du comité ad hoc, le supplément au diplôme, la nécessité, pour les établissements, de mettre en place les mécanismes pérennes de suivi de l’insertion professionnelle des sortants des écoles. Les participants ont aussi évoqué les questions liées à la hiérarchisation des enseignements des écoles de santé et la digitalisation des données comme alternatives pour soutenir les écoles privées d’enseignement supérieur du domaine de la formation en sciences de la santé.

Cet atelier de lancement marque le point de départ du processus d’évaluation et ouvre la voie au démarrage immédiat de l’auto-évaluation interne des écoles. Ces dernières sont appelées à élaborer leurs rapports d’autoévaluation à soumettre à l’AMAQ-SUP au plus 3 juin 2024.

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